Les avions TAROM pourraient rester au sol, à partir du 1er décembre ! Le syndicat United TAROM menace de faire grève !

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Le syndicat Tarom prévient qu'à partir du 1er décembre, plus aucun avion ne volera à moins que l'entreprise ne soit exemptée des dispositions de la loi 296/2023 concernant certaines mesures fiscales et budgétaires.

"Dans la situation où TAROM ne sera pas exempté des dispositions de cette loi de « honte nationale » » et autres sociétés de capitaux majorité de l'État, mais qui ne travaillent pas nécessairement sur un marché concurrentiel en seront exemptés, nous, les membres du Syndicat Unifié TAROM (SUT), à partir du 1er décembre 2023, les pilotes, agents de bord, mécaniciens aéronautiques, agents au sol ne soulèveront plus aucun avion depuis le sol", est-il mentionné dans un communiqué du syndicat.

Suite à l'apparition de la « loi d'austérité » (mesures fiscales qui s'appliqueront à partir du 1er janvier 2024), le Syndicat unifié TAROM a soumis un mémorandum au gouvernement et au ministère des Transports exemptant l'entreprise de ses dispositions.

"Sans surprise, on apprend dans la presse qu'une fois de plus M. Grindeanu, Ministre des Transports, en discutant au sein du Gouvernement d'un Mémorandum exemptant CFR Călători, CFR Marfă et Metrorex des dispositions de cette loi, a oublié la compagnie aérienne TAROM. Nous voulons lui aussi lui demander, qu'il ne veut pas discuter avec nous de la question syndicale prévue par la loi 367/2022, pourquoi discrimine-t-il à nouveau les employés de l'entreprise TAROM ? L'activité aérienne ne vous intéresse-t-elle pas, Monsieur le Ministre ?", montrent les syndicalistes.

"Compte tenu du fait que TAROM est une entreprise publique entièrement financée par ses propres revenus, qui opère dans un marché concurrentiel et en constante évolution, les restrictions imposées par les dispositions de la loi, qui peuvent s'expliquer dans le cas d'entreprises publiques opérant dans un contexte non -marché compétitif, car évidemment, dans le cas de TAROM, ils empêcheront le développement efficace des activités économiques. TAROM ne pourra pas devenir rentable dans ces conditions de concurrence, dans lesquelles les opérateurs aériens privés concurrents, roumains ou étrangers, n'ont pas faire face à des conditions restrictives dans la gestion des ressources humaines, matérielles et techniques, il est donc nécessaire d'exempter la Société Nationale de Transport Aérien Roumain - TAROM SA de l'application des dispositions par lesquelles l'opérateur aérien national sera désavantagé sur le plan concurrentiel, en raison de l'impossibilité d'assurer un régime normal pour répondre de manière opérationnelle aux exigences du marché", affirment les syndicalistes.

Selon l'art. 6 du Statut du personnel aéronautique, l'activité du personnel aéronautique civil professionnel s'exerce dans des conditions particulières de travail.

En même temps dans l'art. 17 de ce Statut dispose que : «Droits salariaux des pilotes aéronautiques civils professionnels de l'aviation civile en Roumanie, y compris les salaires, les indemnités de vol, les augmentations et autres indemnités, ainsi que les droits spécifiques concernant le congé de repos supplémentaire, le congé de récupération, l'indemnité de déplacement, les conditions d'hébergement, le renforcement alimentaire et la protection du corps , l'assurance maladie, l'assurance vie, l'assurance accidents lors de l'exécution des missions de vol et d'autres droits spécifiques sont accordés par l'employeur, différenciés, par catégorie de personnel, en fonction : des qualifications et licences détenues, des activités et missions exercées, des conditions particulières de travail, le niveau de formation professionnelle, le poste occupé à bord de l'avion civil, les responsabilités accordées et le risque assumé».

"Le Syndicat Unifié TAROM (SUT) a envoyé depuis juillet une notification du déclenchement du conflit collectif du travail enregistrée SG sous le numéro. 3216/14.07.2023, notification à laquelle s'ajouteront bien d'autres non-respect du CCM en vigueur", soulignent les syndicalistes.

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